- dégobillage
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⇒DÉGOBILLAGE, subst. masc.A.— Pop. Action de dégobiller (cf. ce mot A). Synon. vomissement. Dans 72 heures, je t'écrirai de Malte, sous les orangers; mais quel dégobillage d'ici-là, peoh, peoh! Ah peoh! (FLAUB., Corresp., 1849, p. 104). Présomptueux Jeare, quel leurre t'abusait? Tout cette fois se passait assez bien. Pas trop de grabuge, de secousses, de dégobillages (ARNOUX, Roy. ombres, 1954, p. 172).— Au fig., péj. Action de débiter. Synon. verbiage. Un dégobillage de paroles à ne plus finir (LECLAIR, Méditations hussard, 1809, p. 20).B.— P. méton., pop. Matières vomies. L'infect dégobillage d'un ivrogne (Lar. 19e). Synon. dégobillis.— Au fig., péj. C'est au contraire (...) pour ne pas te salir avec le dégobillage de mon embêtement (FLAUB., Corresp., 1859, p. 379).Rem. Qq. dict. (Lar. 19e-Lar. encyclop., QUILLET 1965) attestent le subst. fém. vieilli dégobillade.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1809 fig. (LECLAIR, loc. cit.). Dér. du rad. de dégobiller; suff. -age. Fréq. abs. littér. :3.
dégobillage [degɔbijaʒ] n. m.ÉTYM. 1809; de dégobiller.❖♦ Fam. Action de dégobiller, de vomir. — Ensemble des matières vomies.♦ Fig. et péj. ⇒ Verbiage.
Encyclopédie Universelle. 2012.